Comment vivre sans travailler ? Titre racoleur, mais il existe réellement des solutions pour y parvenir, et c’est ma grande passion que de les étudier et les tester pour vous en faire part 😉
Déjà, qu’entend-on par « vivre sans travailler » ? Être riche et vivre de ses rentes ou de son capital (héritage, gain au loto…) ? Trouver des stratagèmes pour vivre des aides sociales (en France ou à l’étranger) ? Rester au foyer pendant que votre conjoint s’occupe de tout ? Ou encore, vivre en marge de la société : en autonomie, en communauté, en autarcie ?
Nous allons faire le tour de ces différentes possibilités, et vous allez voir qu’il est effectivement possible de vivre sans travailler, si tant est que vous le souhaitiez et que vous vous en donniez les moyens.
Je vais donc vous présenter 3 cas de figure bien différents dans lesquels une personne peut vivre sans travailler. Parmi ces styles de vie, il y en a des plus précaires et des plus confortables.
Inspirez-vous de idées de cet article puis creusez la piste qui vous plaît le plus. Je vous invite également à donner vos idées et vos avis dans les commentaires. C’est parti !
1. Devenir rentier (ou « indépendant financièrement »)
Voici une idée sur laquelle tout le monde a déjà fantasmé un jour ou l’autre : devenir rentier. Gagner de l’argent sans rien faire.
Ou plutôt : gagner suffisamment d’argent pour vivre sans être obligé de travailler (et de préférence, confortablement bien sûr).
Avec combien d’argent peut-on vivre sans travailler ?
Parce que j’aime bien rêver, j’ai fait le calcul pour vous (de rien, ça me fait plaisir).
Si vous placez 500 000 € à 4,53% (le rendement moyen des fonds immobiliers SCPI), voici ce que vous obtenez :
En admettant que vous viviez seul(e) et que cela soit votre unique source de revenus, vous payez 941€ d’impôts par an, et vous vous retrouvez donc avec un revenu net de 1809€/mois, soit un revenu ma foi tout à fait sympathique et suffisant pour vivre sans travailler et sans trop se priver.
- Avec 400 000 € placés, vous n’êtes pas imposable et vous gagnez une rente de 1510€/mois.
- Avec 1 million d’euros placés, vous gagnez 3593€ net par mois.
Avec combien d’argent peut-on vivre sans travailler ?
Réponse : 400 000 € placés vous rapportent un revenu de 1510€ net par mois.
Cela vous paraît impossible ? C’est pourtant le cas de bon nombre de personnes ! Vous pouvez devenir rentier en 10 ans si vous vous y mettez sérieursement. Je vous donne des pistes dans cet article, mais le mieux reste de lire des livres sur l’éducation financière et de fixer vos objectifs.
Alors, comment devenir rentier ?
Pour devenir rentier, vous avez plusieurs solutions, qui consistent toutes à vous enrichir, au final :
- Gagner au loto : FBI (Fausse Bonne Idée), vos chances sont inimaginablement basses
- Recevoir un gros héritage : il faut être bien né(e)
- Vous constituer un patrimoine immobilier locatif : c’est possible même en partant de zéro (je le sais : je l’ai fait). Si vous êtes salarié à 1500€/mois et que vous avez 5000€ d’épargne (suivez mes astuces pour mettre de côté), vous pouvez acheter un parking ou un apprtement à crédit (mettons 50 000 € avec vos 5 000 € d’apport) dans une ville moyenne, éventuellement le rénover puis le louer en meublé ou Airbnb. Encore plus rentable si vous le rénovez vous-même. Répétez autant de fois que nécessaire.
- Vous constituer une rente grâce aux intérêts de vos placements : demande une certaine discipline pour réduire vos dépenses, faire votre budget et épargner le plus possible. Vous pouvez utiliser la technique du DCA : chaque mois, vous achetez 50€ de fonds sur votre compte PEA. 8% de rentabilité en moyenne, et dans quelques années vous utilisez ce pécule pour l’investir ailleurs (immo ou entrepreunariat).
Dans tous les cas, il s’agit de faire grossir votre boule de neige et d’utiliser les véhicules d’enrichissement à votre disposition.
Si vous ne retenez qu’une seule chose de cet article, dites-vous que c’est réellement possible. Il suffit de s’y intéresser, de s’en occuper, et avec un peu de chance et de persévérance, vous y arriverez.
3 moyens (réalistes) de devenir rentier
Pour le commun des mortels, sans héritage et sans fortune particulière, j’ai 3 axes à vous proposer qui fonctionnent particulièrement bien sur le long-terme pour devenir riche :
1. Investissez dans l’immobilier
« Oui Marc, mais ça, c’est pour les gens riches ! »
Faux ! Tout le monde croit qu’il faut avoir de l’argent pour pouvoir investir en immobilier. Ce n’est pas vrai !
Il suffit d’avoir un travail quelconque en CDI, et vous pouvez aller emprunter de l’argent à la banque. Même avec un petit salaire, vous pouvez emprunter de l’ordre de 50 000 € pour acheter un petit studio et le louer plus cher que les mensualités du crédit. Ou même un parking à 5000€ ! Vous faites ainsi un bénéfice sans avoir investi un sou de votre poche et avant même que le bien ne soit entièrement payé !
Notion ultra-importante à retenir : l’effet de levier du crédit.
- Vous empruntez 50 000 € pour acheter un studio et le louer 450€/mois en meublé (LMNP). Vous mettez 5000€ d’apport.
- Crédit sur 25 ans à 3,73% = mensualité à 230€.
- Charges + impôts = 150€/mois.
Bénéfice net : loyer – impôts – charges = 70€/mois
Résultat : vous n’avez déboursé que 5000€ d’apport, et vous avez tous les mois un crédit qui se rembourse tout seul avec l’argent du locataire. En prime, vous gagnez aussi 70€ de cashflow positif. Si vous le rénovez et/ou que vous le louez en Airbnb, vous pouvez multiplier la rentabilité par 2, 3 ou plus !
En d’autres termes : vous avez utilisé l’argent de la banque et du locataire pour vous enrichir.
C’est ce qu’on appelle le levier du crédit immobilier, et croyez-moi, c’est le moyen le plus efficace et réaliste pour quelqu’un qui part de zéro de s’enrichir (hors entrepreunariat ou gros coup de chance).
Vous devez quand même avoir une situation financière relativement saine avant de vous lancer là-dedans. Cela veut dire réduire vos dépenses et ne jamais prendre de crédit conso (et si vous en avez : les rembourser au plus vite).
« Oui Marc, mais c’est risqué ! »
Peut-être, mais déjà, les risques (impayés, incidents) sont plus faibles que ce que l’on croit. Ensuite, si vous vous y prenez bien et que vous vous renseignez correctement, vous pourrez éviter la plupart des pièges. Et enfin, si le risque de pépin est de l’ordre de 2 à 5% (et ne vous mettra de toute façon pas dans la panade pour le restant de vos jours), si vous n’investissez pas dans l’immobilier, le risque de vous retrouver sans patrimoine à la retraite, lui, est de 100% !
2. Réduisez vos dépenses
- Arrêtez de fumer (ou du moins passez à la vapote : c’est 6 fois moins cher !)
- Choisissez une banque sans frais (si Fortuneo est gratuite, pourquoi continuez-vous à payer votre banque 10€/mois ?)
- Prenez le forfait téléphone et internet le moins cher (pour cela, utilisez le comparateur Bonforfait)
- Changez d’assurance auto, maison et santé (via le comparateur Assurland)
- Faites la cuisine, mangez chez vous et ne gaspillez pas la nourriture
- Rentabilisez votre voiture avec le covoiturage
- Prenez les transports, marchez ou faites du vélo au lieu de prendre votre voiture
- Voire même : vivez sans voiture (et économisez 400€ par mois en moyenne)
- Mangez moins de viande
- Faites pousser des légumes si vous avez un jardin
- Partez en vacances en France et non à l’étranger
Certains trucs sont un peu plus contraignants que d’autres, mais c’est juste des idées que je vous donne.
3. Investissez l’argent économisé et trouvez des sources de revenus passifs
Le top du top pour gagner de l’argent sans lever le petit doigt, c’est d’avoir des sources de revenus passives. Ce sont, comme leur nom l’indique, des revenus qui tombent tout seuls (ou presque), et qui ne nécessitent pas ou peu de travail de votre part une fois mis en place.
Si certains ne demandent pas de capital de départ, le plus souvent, cela nécessite d’avoir déjà de l’argent, d’où l’intérêt de bien faire son budget, d’économiser et de se chercher des revenus annexes afin de les investir. C’est un travail constant qui vous permettra de vous libérer au bout d’un certain nombre d’années.
Ce qui est 100% sûr, c’est que si vous ne faites rien, les choses n’évolueront pas.
2. Se mettre à son compte (pour ne plus dépendre d’un patron)
Alors oui, si vous créez votre entreprise, techniquement, vous ne vivrez pas sans travailler. Toutefois, si vous exercez une activité que vous aimez en vous organisant comme vous voulez, vous aurez beaucoup moins l’impression de travailler qu’en étant salarié(e).
« Choisissez un travail que vous aimez et vous n’aurez pas à travailler un seul jour de votre vie. »
– Confucius
Plus de liberté et personne derrière votre dos pour vous dire quoi faire, finalement, c’est presque comme si vous ne travailliez pas !
Pourquoi ne pas exercer votre métier en indépendant, ou alors vous lancer dans un autre travail qui vous permettrait d’être indépendant ? Le plus dur, c’est de trouver l’idée. Restez à l’affût, regardez autour de vous : je connais des coiffeurs, traiteurs et autres rédacteurs en freelance. Je suis moi-même passé du salariat à l’entrepreuneuriat, je travaille quand je le souhaite comme je le souhaite. Si je veux charbonner, je charbonne, et si je veux lever le pied, je lève le pied.
Créer son entreprise peut s’avérer à la fois libérateur et lucratif !
Profitez de la facilité offerte par le statut d’auto-entrepreneur pour commencer à votre rythme. C’est gratuit et sans engagement, et vous pourrez ensuite éventuellement évoluer vers une « vraie » société (SAS, SARL, SA, EURL…).
3. Vivre sans travailler avec les aides
Comment vivre sans travailler avec les aides ? Entre RSA, APL et autres aides sociales, n’importe qui peut décider d’aller s’installer en Ardèche pour faire pousser des melons et vivre une vie d’oisiveté et de simplicité. A vous de voir si cela vous intéresse 😉 Sur le site mes-aides.gouv.fr, vous pouvez estimer à quelles aides sociales vous avez droit et ne plus perdre de l’argent bêtement.
Avec tous les burn-outs et l’hostilité du monde du salariat, il est facile de comprendre pourquoi tant de personnes aimeraient pouvoir vivre sans travailler et s’appuyer sur les aides sociales. Je ne suis pas là pour juger ! Ce fantasme est bien souvent une réponse logique à l’insatisfaction au travail.
Vous en avez marre d’aller au travail tous les matins ? Vous déprimez au travail ? Vous n’en pouvez plus de répondre à des ordres que vous jugez inutiles ? Vous trouvez que vos supérieurs sont des idiots finis ? Vous arrivez à saturation et vous avez juste envie de pouvoir vivre sans travailler car votre travail actuel est devenu une obligation, une sorte de prison ?
En réalité, vous n’en avez pas marre de travailler ; vous en avez marre d’être forcé(e) de faire quelque chose que vous n’avez pas envie de faire.
Salariat ≠ travail
Lorsqu’on est bloqué dans un travail salarié qui ne nous plaît pas, on a parfois du mal à imaginer comment on pourrait aimer le fait de travailler. Certains décident carrément de ne plus travailler et de vivre des aides, mais même dans ce cas, on peut continuer à avoir une activité, qu’on ne nomme pas « travail » mais qui apporte quand même de la valeur à la société.
« Travail » n’est pas synonyme de « salariat ».
Qui a dit que vous deviez forcément être salarié(e) et avoir une fiche de paie à la fin du mois ? Vous pouvez tout à fait travailler sans être pieds et poings liés à une entreprise. Vous pouvez être à votre compte, pratiquer une activité rémunérée qui vous convient, tout en rendant toujours service à la société.
Bénévolat
Vous pouvez apporter de la valeur à la société en étant bénévole dans une association, par exemple. Vous serez alors non-salarié mais quand même actif dans les faits.
Etre bénévole à temps partiel peut vous permettre de vous évader de votre travail salarié et d’ajouter du sens à vos activités.
A temps plein, le bénévolat est plus difficile car précaire. Vous devrez alors vous appuyer sur vos proches ou le RSA pour avoir de l’argent pour vivre, mais les rencontres que vous ferez dans le cadre de votre activité bénévole pourront peut-être vous conduire à trouver une activité salariée dans votre domaine de bénévolat.
Être au foyer
Le PIB est un indice de mesure de richesses lacunaire, car il ne prend pas en compte tous les types de travaux.
En effet, si vous avez un emploi salarié et que vous embauchez une nounou, le salaire de la nounou comptera dans le PIB de la France et vous aurez la satisfaction d’être « quelqu’un de normal » car vous avez un boulot.
En revanche, si vous faites le choix de vous occuper de vos enfants à plein temps, vous risquez de vous sentir jugé par les autres car vous n’avez « pas de travail« . Vous êtes classé « inactif« . Pourtant, être au foyer et s’occuper des enfants et de la maison, c’est apporter de la valeur à la société.
Economiquement, vous êtes utile, sans pour autant être considéré comme « actif« .
Le RSA « choisi »
Certains ont fait le choix de vivre volontairement avec le RSA pour se consacrer à des activités pas forcément très rémunératrices mais qui leur plaisent vraiment.
C’est le cas de cette jeune fille qui partageait son témoignage il y a quelques années :
Au bout d’un moment, si vous sentez que vous n’êtes pas à votre place dans le monde souvent hypocrite et trop codifié de l’entreprise, il peut être pertinent de sortir de ce système pour tenter de vous épanouir dans une activité toute autre.
Le RSA « subi »
Attention toutefois à ne pas tomber dans le piège de croire que vous pourrez mener la belle vie, simple et frugale, en comptant sur le RSA, APL et autres aides sociales.
Car même si c’est effectivement possible, plusieurs problèmes se posent, d’ordre économique et d’ordre psychologique :
- Vous ne cotiserez pas pour la retraite et vous vous dirigerez vers une vieillesse des plus déplorables
- Vous vivrez avec des ressources extrêmement limitées et serez toujours contraint par le manque d’argent
- Les lois peuvent changer et les gouvernements peuvent baisser voire supprimer des acquis soxiaux. Avec le changement climatique et les difficultés qui en découleront, personnellement, je ne compterais pas sur les aides sociales toute ma vie !
- Ne plus avoir de perspectives et vivre avec pour seule ressource le RSA et les APL, c’est possible mais c’est ultra-précaire. Je l’ai été, et ce n’était pas rigolo !
Mon expérience amère du RSA : au plus profond de ma période de chômage et de questionnement sur moi-même, je vivais seul avec le minimum d’aides auxquelles un adulte a droit en France, soit environ 750€ par mois (500 de RSA et 250 d’APL). Je comptais les centimes tout en déprimant un peu plus chaque jour de ne pas savoir quoi faire de ma vie. C’est d’ailleurs le fait de chercher des combines pour dépenser moins qui m’a donné l’idée de faire ce blog.
Certains vivotent ainsi avec le RSA et se complaisent dans une vie de précarité plus ou moins subie.
Pour ma part, c’est une option que je déconseille car elle peut vous pousser dans un cercle vicieux de dépression et de démotivation.
Si vous pouvez prendre un petit boulot même un peu naze pendant quelques temps, vous déprimerez moins du fait de vous lever tous les matins pour aller faire un truc, mais vous pourrez surtout mettre de l’argent de côté puis investir dans l’immobilier histoire de vous sécuriser un peu. C’est possible même si vous n’avez pas un rond, je l’ai fait. Vous pourrez ainsi à terme vivre sans travailler ET sans déprimer puisque vous serez devenu rentier 😛
Vivre en autonomie
La solution la plus baba-cool, c’est encore de vivre en autonomie, en communauté, de faire pousser vos légumes et de produire et stocker votre propre électricité.
Si vous avez les ressources nécessaires pour mettre ça en place : pourquoi pas ! Ensuite, vous pouvez vivre tranquillement, à l’écart, avec un RSA qui peut vous aider à payer les trucs de base.
Ceci s’applique davantage à ceux d’entre nous vivant à la campagne, et c’est un choix de vie qui implique de s’éloigner de la « civilisation ».
Le wwoofing
Le wwoofing est un concept proche : il consiste à aller travailler dans des fermes en échange du logis et de la nourriture. C’est idéal pour les étudiants et autres jeunes ou moins jeunes qui n’ont pas trop d’idée sur ce qu’ils veulent faire dans la vie mais qui savent qu’ils veulent voir autre chose et voyager. Cela se pratique en France, mais également beaucoup en Australie (encore faut-il acheter le billet et obtenir le visa vacances travail).
Conclusion – Vivre sans travailler
Voici qui conclut cet article avec plein d’idées pour vivre sans travailler. Qu’en pensez-vous ? Avez-vous d’autres idées pour vivre sans travailler (ou sans avoir l’impression / sans être forcé de travailler) ? Partagez-les dans les commentaires ci-dessous !
Marc
Moi c’est Marc MAZIERE, auteur de Radin Malin Blog depuis 2015, expert en astuces pour faire des économies au quotidien et maîtriser mon budget.
Ex-étudiant à la dèche, j’ai toujours aimé tester des techniques originales pour gagner ou économiser quelques euros par-ci par-là. Sur radinmalinblog.com, vous trouverez des astuces insolites, des idées pour dépenser moins, des bons plans pour manger pas cher, voyager pas cher, économiser de l’argent au supermarché, sur votre voiture mais aussi sur vos frais mensuels et vos diverses factures.
Bref, je répertorie toutes les astuces pour mieux gérer votre budget de manière générale ! Une fois vos finances assainies, je parle également d’investissement (bourse, immobilier) ainsi que des moyens d’atteindre l’indépendance financière et de se constituer des revenus passifs. Tout un programme 🙂
Partagez-moi vos astuces en commentaires !
Bravo Marc pour cet article et comme dirait Confucius : « Choisissez un travail que vous aimez et vous n’aurez pas à travailler un seul jour de votre vie ».
L’indépendance financière est un sujet passionnant et quand on tombe dedans on a du mal à s’en défaire ;).
Eh oui, et le premier pas vers l’indépendance financière est d’y croire 😉
Bonjour/bonsoir
Oui ça fait réfléchir !!
Moi, là, je suis dans l’urgence.. en vu d’un licenciement après un retour de « congés sans solde »… donc plus un sous pour payer mes factures..
Qu’avez vous en Urgence ?
Dés que ma situation sera réglée, je bazarde tout, et j’me barre au Sénégal et j’aviserais.
Merci si des plans et infos pour l’urgence. (voir du taf )
MERCI
Bonjour, dans ce cas pas le choix : il faut réduire les dépenses au minimum, faire avec le RSA et/ou trouver un petit boulot alimentaire style restauration
30000 Euros un studio… au fin fond de la Creuse peut-être mais pas près de chez moi en tout cas…
Dans les grandes villes ça peut se trouver. Il faut aller taper dans les quartiers moins prisés, car ce n’est pas dans les hyper-centres que se trouve la rentabilité (les prix sont trop élevés). En cherchant bien, tout est possible. A Paris, il faut viser la grande banlieue.
Marc, vous avez absolument raison, vous pouvez effectivement trouver des studios pour 30000 Euros, mais en général, pour ce prix, il faut faire des travaux de rénovation.
Aujourd’hui j’ai 57 ans, j’ai arreté de travailler à mon cinquantième anniversaire. J’ai environ 3000 Euro de revenu en loyer par mois, et comme je n’ai ni loyer à payer, ni voiture, ça me suffit largement. Mais il ne faut pas croire que louer ne fait pas de travail, il faut toujours faire quelque chose, je préfère gérer et rénover tout moi même, par économie, mais aussi parce que j’ai beaucoup de temps pour le faire.
Après mes études j’ai quitté la France pour l’Allemagne. Je n’avais pas un sou et comme mon revenu n’était pas très élevé (travail à mi-temps), il m’a tout de même fallu 25 longues années pour atteinre mon but. L’avantage d’un travail à mi-temps est de pouvoir faire plein d’autres choses à côté, sans cela je n’aurais jamais pu m’occuper de la rénovation des maisons et appartements que j’ai acheté durant ces années.
Schönen guten Tag, Denis (ja ich spreche auch Deutsch 😉 )
Alors pour 30000€, je maintiens qu’il existe des studios sans rénovations, mais dans des villes moyennes évidemment. Cela peut quand même être très rentable !
Ensuite, oui un bien immobilier représente du travail. Mon objectif étant de gagner de l’argent en travaillant le moins possible, j’ai mis mes deux studios en gestion locative. L’agence me prend 6% de mes loyers, mais par contre dès qu’il y a un souci, c’est eux qui appellent le plombier, j’ai juste à donner mon accord et tout est réglé. Pour moi, cette tranquillité vaut le prix. Mais chacun ses préférences, et je comprends complètement ton point de vue.
Merci d’être passé sur mon blog 🙂
Je souhaite au travers de ce commentaire faire part de mon témoignage.
J’ai 37 ans.Je vis actuellement de rente, sans travailler.
Au moment de lire cette phrase, beaucoup de gens m’imaginent sur une plage en permanence à siroter des jus d’orange.
Mais en fait, ce n’est pas aussi simple que cela.
Vous pouvez vivre sans être obligé de travailler, mais vous devrez fournir malgré tout un minimum d’action pour vous assurer les rentrés d’argent, même si celles-ci ne sont que vérifications.
Pour ma part, je ne fournis que quelques heures de travail par semaine, entre 3 et 4 heures.
S’arrêter de travailler, c’est également arrêter d’exister d’une certaine manière.
C’est pourquoi j’essaie d’accompagner des gens à moins travailler. J’apprends aussi la musique et je souhaiterai également créer une association.
Vivre sans travailler, ce n’est pas vraiment difficile (surtout lorsque ne l’on n’a pas d’enfant).
En revanche, il faut avoir une idée très claire de ce que l’on désire faire à la place du labeur.
Car aujourd’hui, même si je n’ai plus réellement d’obligation professionnelle,
la peur de ne pas me réaliser pleinement reste omniprésente.
Et ce que l’on ne vous dira jamais lorsque vous aurez arrêté de travailler, c’est que le décalage entre vous, vos proches et vos amis (qui eut travaillent encore) est abyssal.
bien beau tout cela.
Du reve que du reve…..
mon pere a voulu vivre d. amour et d eau fraiche comme on dit, aujourd;hui il pleur avec ses 650e de retraite n;ayant pas beaucoup travaille.
Il aurait fallu investir… S’il avait acheté 2-3 apparts dans une grande ville pour les mettre en location, il serait plus que tranquille maintenant. Mais c’est facile à dire, je reconnais. Nos parents n’avaient pas les mêmes préoccupations.
J aime bien ton commentaire
Quelle méthode as tu appliquer pour réussi à travailler 3 à 4h par jour et profiter de la vie stp.