« Surtout n’investissez pas ! » : ces croyances limitantes qui vous empêchent d’agir

⚠️ Cet article est plus long que d’habitude et composé de deux parties. La première, ici présente, porte sur les croyances limitantes qui nous empêchent d’agir pour notre réussite financière et d’investir notre argent. La seconde, comment investir son argent, portera sur les solutions concrètes.

On va parler de psychologie de l’argent et de l’investissement. N’hésitez pas à sauvegarder cet article dans vos favoris pour y renvenir plus tard, et à nous donner vos remarques dans les commentaires tout en bas. Bonne lecture

C’est une question à la fois simple mais complexe : Pourquoi investir ? Les objectifs peuvent être variés et complémentaires: anticiper des projets, préparer sa retraite, augmenter ses revenus, devenir indépendant financièrement, etc.

Cependant, les informations transmises par les médias n’y incitent pas : « Le CAC 40 a connu une chute importante », « Nouvelle baisse du rendement des fonds en euros », « La hausse des taux d’emprunts n’est pas favorable à l’investissement immobilier», etc.

De surcroît, vos proches ne sont guère encourageants : « N’y songe pas malheureux, tu vas tout perdre !», « Ton oncle a investi dans l’immobilier et son locataire ne lui payait plus ses loyers », « On a investi 10000 euros en Bourse, on a tout revendu à 5000 », « Le Bitcoin, cette arnaque… », etc.

Ces affirmations négatives et remplies de peur vous évoquent des souvenirs ? C’est logique. Certaines personnes dans votre entourage vous brideront dans vos aspirations, peu importe les raisons même s’ils ont parfois de bonnes intentions. Le problème est que vous finissez par en être persuadé.

On appelle ces mécanismes les croyances limitantes (ou “pensées limitantes”, limiting beliefs en anglais), c’est-à-dire vos certitudes intériorisées souvent inadaptées et rigides qui vous empêchent d’agir, d’oser et ainsi d’évoluer.

Nous étudierons principalement les processus qui vous bloquent dans la perspective d’investir.

Il est essentiel d’entendre « d’autres sons de cloche » pour avoir une approche de l’investissement plus nuancée et adaptée.

Le dessein de cet article n’est pas de vous faire du développement personnel mais d’élargir vos perspectives, vos réflexions et d’être plus pragmatique dans vos décisions en identifiant vos erreurs d’appréciations nommés biais cognitifs.

Avec l’inflation galopante, si vous ne vous intéressez pas à l’argent, c’est lui qui s’intéressera à vous.

croyances limitantes blue pill red pill Matrix

Si vous ne souhaitez pas « être la grenouille qui reste dans son puits et qui ne connaîtra jamais l’océan » (les fans de One Piece comprendront la référence), poursuivez la lecture et prenez la red pill.

Sinon Marc a écrit un excellent article sur comment s’appauvrir si ça vous intéresse et dans ce cas, prenez la blue pill.

Pourquoi vous n’investissez pas ? Entre tabous français et croyances limitantes

Les réflexions de l’article s’appuient sur un sondage en ligne réalisé précédemment sur un panel de 46 personnes (60% d’hommes et 40% de femmes, âgées entre 20 et 51 ans, moyenne d’âge dans la trentaine et principalement concernant les CPS : 40% d’employés,  20% de cadres et 20% de professions intermédiaires).

Encore merci aux volontaires, on a rencontré bien des difficultés à le remplir : on est bien en France où l’argent est tabou.

Bien que les sondés ne représentent pas la population totale, leurs avis donnent un éclairage sur la présence des processus latents présents chez beaucoup de citoyens.

Je tenais à remercier particulièrement certains youtubeurs ayant accepté de remplir le sondage : Margaux (La Tirelire de Margaux), Julien (Julien EK) et Valérie (Valerie Invest)

Les ouvrages suivants ont aussi servi à avancer les arguments présentés, voici les références si vous souhaitez approfondir les thématiques exposées :

« Les riches sont des salauds » : la diabolisation de l’argent 

« Heureux vous qui êtes pauvres, car le royaume de Dieu est à vous ! »

– Luc 6.20 (SG21)

« L’or noircit le cœur »

– Proverbe chinois

La référence biblique est volontaire, on perçoit la condamnation implicite de la richesse à la base de notre culture et de notre éducation. La parabole du culte du veau d’or est ancrée dans toutes les mémoires. L’avarice, la prodigalité et la cupidité sont enfin considérées comme des péchés capitaux. Cette mauvaise opinion autour de l’argent est explicitement ressentie par officiellement 16% des sondés.

Si cela vous intéresse, S. Freud identifiait notre rapport à l’argent au stade anal ce qui peut expliquer pourquoi l’argent est considéré inconsciemment comme dégoutant voire odieux : on parle « d’argent sale », ainsi comme une satisfaction proscrite ou refoulée. Le rapport à l’argent peut aussi renvoyer à l’avidité insatiable : « Les désirs c’est comme les enfants : plus ils sont satisfaits, plus ils deviennent exigeants ».

L’argent évoque également une dialectique d’arrogance (qui a le plus gros salaire, la plus belle voiture, etc…), de volonté de puissance voire de domination. Enfin, nous pouvons constater que l’argent est intime voire tabou chez certaines personnes : combien vous dévoilent leur salaire parmi vos proches ?

Ainsi, en plus des déterminismes culturels, il y a également les personnels et les sociaux.

Beaucoup de personnes ont l’image du riche capitaliste (pléonasme) cynique et égoïste qui exploite ses employés voire se délecte de les licencier pour maximiser ses bénéfices comme Monsieur Burns ou Monsieur Sylvestre pour les nostalgiques des Guignols. Harpagon et Picsou ont une image plus adoucie mais ils sont les stéréotypes du radin, ce qui n’est guère plus flatteur. Bref : « Ce sont des salauds ! ».

picsou bouteilles
Picsou est le stéréotype du radin : obsédé par l’argent au point d’en être désagréable (© Disney “Si Donald n’existait pas ?”)

Cependant, je ne cautionne pas tous les agissements, je vous démontre la représentation culpabilisante qu’elle peut induire en vous dans votre désir de vous enrichir y compris modestement. Mais comme disait Coluche (merci Marc pour la référence) :

« Les riches sont méchants et les pauvres sont gentils, et pourtant tout le monde veut devenir méchant »

C’est paradoxal, on condamne la richesse et on l’envie en même temps : « On ne jette des pierres qu’à l’arbre rempli de fruits ».

Soyez admiratifs mais évitez la jalousie.

Plus cyniquement, F. de la Rochefoucauld disait dans ses maximes :

« Le mépris des richesses était dans les philosophes un désir caché de venger leur mérite de l’injustice de la fortune par le mépris des mêmes biens dont elle les privait ; c’était un secret pour se garantir de l’avilissement de la pauvreté ; c’était un chemin détourné pour aller à la considération qu’ils ne pouvaient avoir par les richesses »

Qualitativement parlant, dans la représentation commune, certains mettent inconsciemment à pied d’égalité la fortune qui délocalise pour réduire ses coûts de production ou qui évade des milliards dans des paradis fiscaux et le « bon père de famille » qui achète un appartement pour arrondir ses revenus ou encore le retraité qui achète tous les ans des actions d’une entreprise qu’il apprécie.

Également, les chefs d’entreprise ne sont pas tous des dirigeants du CAC 40, votre boulanger en est un par exemple. Le marxisme a transmis une représentation simpliste du « méchant » patron et/ou investisseur. Ainsi, la différence est éminemment quantitative.

Concernant l’aspect culturel, il y a un double standard français dans les choix d’investissement :

  • Quand une personne investit dans les actions, c’est une ordure qui asservit les salariés, qui cautionne les licenciements pour augmenter le cours de ses dividendes, bref un choix fondé sur de la honte et de la culpabilité. Avec l’inquiétude écologique, c’est limite si vous n’êtes pas accusé d’aggraver le réchauffement climatique.
  • Quand elle investit dans un appartement, elle a raison : « La pierre c’est du solide » (au sens propre comme au figuré) et une valeur sûre y compris si elle le fait louer à un chômeur ou à un étudiant…

Après, je respecte qu’on puisse préférer l’immobilier par tradition nonobstant, je constate le double discours ambiant où les actions sont considérées comme le symbole du capitalisme ainsi c’est le mal absolu.

Cependant, les actions sont avant tout une modalité de financement des entreprises selon une perspective pratique : il n’y a pas de travail sans capital et vice-versa.

A titre personnel, je suis favorable à la participation.

Ces conceptions réductrices peuvent ainsi faire perdurer un sentiment d’illégitimité de s’enrichir par cet intermédiaire, d’où le fait qu’il y ait seulement 20% de Français à investir en Bourse directement ou indirectement.

Concernant cette spécificité française, le syndrome de Poulidor n’aide pas et la fierté idéaliste non plus : « C’est moralement que j’ai mes élégances » (Cyrano de Bergerac, Acte I, Scène 5). Cependant, nous sommes plus solidaires que les anglo-saxons (cf notre système de Sécurité Sociale), je ne blâme pas mon peuple ni ma patrie, il y a tout de même des bons côtés.

Plus globalement ; pas seulement dans les actions ; la persistance de cette impression d’indignité de percevoir des revenus passifs a un ancrage religieux :

« Tu gagneras ton pain à la sueur de ton front »

Dénigrer / haïr la richesse par la morale :

« Le chat qui n’atteint pas la crème dit qu’elle est avariée »

… permet de rendre perfide ou de renverser dans un ressenti pénible ce qui peut être agréable et/ou utile :

« Je vous le dis encore, il est plus facile à un chameau de passer par le trou d’une aiguille qu’à un riche d’entrer dans le royaume de Dieu » Mathieu 19 :24

Pourtant, l’argent aide à manifester les qualités de base : celui qui est généreux ou avare le restera en règle générale car « le léopard ne se débarrasse pas de ses tâches ».

Ce n’est pas l’outil qui est mauvais en lui-même, c’est son usage : on peut investir pour concrétiser ses souhaits, offrir des cadeaux, rembourser avec anticipation le prêt de sa résidence principale, partir plus tôt à la retraite, assurer à notre descendance un héritage sécurisant mais encore consacrer une partie de ses revenus passifs à donner à des associations caritatives.

De surcroît, lorsque vous investissez, vous êtes généreux : vous permettez à une entreprise de se développer et de prospérer tout en augmentant vos revenus simultanément.

Qu’est-ce qu’il y a de mauvais à souhaiter s’enrichir ou obtenir d’autres sources de revenus ; tant que vous ne faites rien d’illégal ; avec la précarisation croissante du marché de l’emploi, le gel des salaires et avec un système de retraite qui se fait torpiller ne permettant plus à certains de vivre dignement ?

Il ne faut pas inverser les rôles, vous vous trompez d’adresse dans votre compliment, s’il y en a qu’il faut blâmer ce sont les hommes politiques qui ont pris des décisions défavorables envers les citoyens depuis trop longtemps.

Note de Marc : Nixon a mis fin à la parité de l’or et du dollar en 1971, ce qui a eu pour conséquence une expansion monétaire (plus d’argent créé, puisque la quantité de monnaie n’était dès lors plus limitée par la quantité d’or physique).

Conséquence : le prix des actifs (immobilier, actions…) a commencé à grimper. Ainsi, pour ceux qui n’ont pas d’actifs, il devient de plus en plus dur d’en acquérir, tandis que pour ceux qui en ont, leur valeur ne fait qu’augmenter.

En clair, depuis 1971, les écarts de richesse ne font que se creuser. Les héritiers sont de plus en plus avantagés. Les actifs et les revenus issus du capital augmentent plus vite que les revenus issus du travail. Pour celui qui n’a que son travail pour gagner de l’argent, la vie devient de plus en plus dure.

Croissance de la productivité et rémunération depuis 1948 - Growth in productivity and hourly compensation since 1948 - wtfhappendedin1971
Depuis l’abandon de l’étalon-or, notre productivité n’a fait qu’augmenter tandis que nos salaires ont stagné. Alors qu’entre 1948 et 1971, les salaires ont augmenté en même temps que la productivité. Cela explique-t-il pourquoi les “Trente Piteuses” ont succédé aux Trente Glorieuses ? Pardonnez mon penchant conspirationniste, mais je ne peux m’empêcher de me demander : pourquoi a-t-on opéré ce changement ? À qui profite ce business ? (spoiler : à ceux qui tirent des revenus du capital). Injuste ou pas, soit vous restez salarié et vous subissez, soit vous utilisez les outils du capitalisme à votre avantage. Ou alors vous allez vivre en communauté dans le Larzac. C’est un peu malheureux, mais c’est le constat auquel j’arrive. Dans un monde parfait, ce blog n’aurait aucune raison d’exister. (source du graphique : Economic Policy Institute, via wtfhappenedin1971.com)

L’excellentissime site wtfhappenedin1971.com donne des graphiques montrant les conséquences de cette politique. Si vous vous demandez pourquoi on est de plus en plus précaires, ce site donne un début de réponse.

C’est ma vision des choses et je tenais à la partager ici. Si vous estimez que je me trompe, n’hésitez pas à laisser un commentaire en fin d’article 🙂

« L’argent ne fait pas le bonheur » : mais la pauvreté non plus

« Qui voudrait supporter […]  l’humiliation de la pauvreté » 

– W. Shakespeare, Hamlet, Acte III, Scène 1

Ou encore :

« Mieux vaut trop que pas assez ».

Allez, trêve de cynisme.

Plus sérieusement, la précarité ; même si ce n’est pas l’unique raison ; en tant que facteur de risque peut induire plus d’angoisse, de tristesse, des troubles addictifs voire des tendances suicidaires plus fréquentes.

Le dicton sous-entendant que l’argent ne fait pas le bonheur est faux, c’est même l’inverse qui est juste : l’argent fait bien le bonheur, quoi qu’on en dise.

De surcroît, le stress financier a été récemment reconnu.

«L’argent est un bon serviteur mais un mauvais maître »

Ce n’est pas une fin en soi mais un moyen efficace pour contribuer au bonheur. 

C’est plus agréable de ne plus se préoccuper quotidiennement de son compte en banque et de se faire plaisir quand on possède en abondance plutôt que de stresser des fins de mois qui sont plus dures les 30 derniers jours comme disait Coluche (décidément !).

Tout dépend du sens que vous souhaitez donner à vos investissements et de vos aspirations existentielles, évidemment.

Tony Robbins dans le livre Inébranlable affirme que l’essentiel n’est pas tant la somme quantitative accumulée mais les ressentis consécutifs qu’elle procure : sérénité, épanouissement, trouver un sens, etc…

Dans la vie comme dans les placements, « il ne faut pas mettre tous ses œufs dans le même panier » et varier ses objets de satisfaction que ce soit dans la vie familiale ou personnelle, le travail, les loisirs, avoir des animaux, accomplir ses projets, s’offrir des plaisirs simples et accessibles ou encore consacrer du temps au bénévolat, etc… La liste est non exhaustive.

Une autre possibilité est de limiter les consommations statutaires c’est-à-dire d’acheter des objets traduisant une certaine classe sociale comme une voiture hors de prix afin de paraître riche alors qu’on ne l’est pas. Bref, évitez de vous engendrer des dettes réelles et de vous appauvrir afin de renvoyer ironiquement une image artificielle voire illusoire. Nous reviendrons ultérieurement sur la distinction entre actif et passif.

Il est ainsi préférable de consommer en harmonie avec ses convictions afin de ne pas créer une situation de tension appelée « dissonance cognitive » (L. Festinger).

Si vous n’avez pas besoin ou envie d’une Porsche par exemple, tant pis. Si vous préférez collectionner des montres, allez-y. Idem pour les investissements, évitez les placements et/ou les entreprises qui ne correspondent pas à vos valeurs. Par exemple et pour confier une décision personnelle, je n’investirai jamais dans Total car je ne leur pardonnerai jamais d’avoir pollué les côtes bretonnes.

Le paradoxe suprême est que certaines fortunes conservent des habitudes frugales et ne flambent pas toujours. La frugalité peut permettre une certaine discipline ainsi que de la rigueur et à l’occasion éviter le piège de la satisfaction immédiate et de l’exigence insatiable ainsi qu’à se contenter de ce qu’on a.

Pour nuancer cependant, arrivé à un certain seuil de revenus, l’accumulation de richesses ne contribue plus au bonheur, ce phénomène se nomme le paradoxe d’Easterlin.

Conseil : pour être plus satisfait, prioriser les expériences épanouissantes plutôt que l’accumulation de biens matériaux contribuerait à améliorer votre bonheur.

Plus simplement, il est préférable de partir en vacances ou d’aller voir un concert plutôt que de s’acheter impérativement une Rolex (à obtenir avant 50 ans sous peine d’avoir raté sa vie, n’est-ce-pas Monsieur Ségela ?)

Alors plutôt que d’accumuler les crédits consommation qui induisent une spirale infernale pour s’acheter le dernier smartphone ou une télévision écran plat, payez-vous plutôt un week-end en Bretagne  😉 C’est magnifique et les gens sont sympathiques (il fallait que je le place !)

« Investir n’est réservé qu’aux riches » : comment confondre la cause et l’effet 

Pensée limitante ! Encore une idée reçue qui a la vie dure. Il faut la surmonter pour s’en libérer et avancer.

C’est parce les riches sont riches qu’ils investissent ou c’est parce qu’ils ont investi qu’ils sont devenus riches ? Paradoxe de l’œuf et de la poule quand tu nous tiens.

l'œuf et la poule paradoxe croyances limitantes argent riches
Les riches sont-ils riches parce qu’ils investissent ? Ou investissent-ils parce qu’ils sont riches ? Vous avez 2 heures.

¼ des sujets interrogés ont cette croyance persistante ainsi que pour le manque supposé de moyens. Voici une croyance limitante classique qui vous maintient dans l’inaction.

Je vous concède que certains ont plus de possibilités d’investir car ils ont un salaire plus important, sont issus d’un milieu favorisé, ont reçu un héritage ou encore gagner au loto, etc…

Ce n’est pas faux  et il est vrai que les richesses sont condensées dans une minorité de la population et ainsi mal réparties (je le répète : je suis un partisan de la participation). De surcroît, tout le monde ne devient pas milliardaire. Mais cela reste une minorité et l’essentiel n’est pas ce qu’on gagne mais ce qu’on garde.

Pourquoi certains gagnants du Loto finissent ruinés ?

Expliquez-moi également pourquoi des personnes ont des revenus appréciables mais sont à découvert dès le 5 du mois alors que d’autres au SMIC arrivent à épargner voire investissent ? La différence tient dans les croyances limitantes et pensées négatives. Certains ont telle croyance et telle peur, pendant que d’autres agissent.

Un conseil de Georges Clason, l’auteur de « L’homme le plus riche de Babylone » est de toujours épargner au moins 10% de ses revenus, plus si affinité et si possibilité évidemment.

Car, en règle générale, vous ajusterez votre mode de vie selon vos revenus : plus vous gagnerez, plus vous aurez envie de dépenser :

« Qui a du miel sur les doigts voudra les lécher ».

Quand on s’est privé dans les périodes compliquées, je peux comprendre voire respecter, vous avez le droit et même la nécessité de vous offrir des plaisirs mais toute proportion bien gardée.

Nous avons également tendance spontanément à sur-estimer nos recettes et à sous-estimer nos dépenses, bref « à avoir les yeux plus gros que le ventre ».

Donc que vous soyez au SMIC ou à plus de 5000 euros/mois, si vous ne vous astreignez pas à une certaine rigueur, cela ne changera rien. C’est ce qui distingue l’attitude du lièvre et celle de la tortue : ceux qui ont des moyens et ceux qui se les donnent.

@radinmalin #radinmalin #fairedeseconomies #astucetiktok #conseils #conseil #conseilstiktok #conseilfinancier #astucefinance #conseilfinance #gerer #gerersonargent #gerersonbudget #biengerersonbudget #conseilargent #argent #lifestylecreep #lifestyleinflation #inflation #inflationfrance ♬ Surf music that feels summer – SKUNK

On ne vous dit pas d’être multimillionnaire (cela pourrait vous décourager), pourtant vous pouvez légitimement aspirer à vivre plus décemment.

Ainsi, vous pouvez augmenter vos revenus régulièrement et progressivement pour arrondir vos fins de mois même si c’est « seulement » quelques dizaines d’euros en plus et pourquoi pas ultérieurement des centaines.

Combien déplorent le faible rendement des Livrets A mais en ont atteint le plafond ?

Vous refuseriez une augmentation de votre chef ?

Pourquoi alors renoncer, dédaigner ou refuser les revenus passifs ?

Le problème est qu’à force d’hésiter, vous n’osez plus. Or :

« Le doute croit en hésitant, le courage en osant »

Ainsi, à force de réfréner votre audace, vous induisez une résignation métro/ boulot/ dodo ou la « rat race » comme disent les anglo-saxons. Cette vidéo présente des paraboles pour illustrer à quel point vos proches peuvent vous brider.

Bref :

« Un chat avec des gants n’attrape pas de souris ».

Le principe pratique essentiel à comprendre et à appliquer pour s’enrichir ; en référence aux concepts de R. Kiyozaki; consiste à accumuler les actifs et à éviter les passifs.

Un actif vous génère des revenus : des loyers issus d’un investissement immobilier, des intérêts d’obligations, des dividendes et/ou des plus-values d’actions.

Un passif engendre des dépenses : rembourser un crédit automobile, étudiant ou consommation.

Actifs passifs salaire

Pour résumer : un actif est une dépense, oui, mais une dépense qui vous permet de percevoir des revenus passifs (petit casse-tête en prime).

NB : dans le sondage, une personne a effectué une boutade en affirmant avoir investi dans des outils. En effet, s’il est menuisier, l’obtention d’outils est un actif ou encore si un particulier répare des objets et les revends en effectuant une plus-value. Pour une auto-école ou un chauffeur de taxi, une voiture est un actif. Ce qui est actif ou passif dépend du contexte.

Kiyozaki ne fait pas l’unanimité en affirmant que la résidence principale n’est pas un actif pour le propriétaire mais pour la banque, excepté s’il effectue du Airbnb. R. Kiyozaki estime judicieux de devenir propriétaire mais conseille de prioriser l’obtention d’actifs avant d’acheter des passifs, bref de « ne pas mettre la charrue avant les bœufs »)

Les dettes ne sont pas en elles-mêmes condamnables si vous réalisez un effet de levier comme pour investir dans l’immobilier.

✅ Une “bonne dette“, c’est lorsque vous empruntez de l’argent pour acheter un actif (quelque chose qui prend de la valeur et rapporte de l’argent). Par exemple, en achetant un appartement à crédit pour le louer, vous utilisez l’argent de la banque, et c’est le locataire qui le rembourse à votre place. Sans rien débourser (ou presque), vous vous créez un patrimoine et une rente immobilière. Vous avez bénéficié de l’effet de levier.

❌ A l’inverse, une “mauvaise dette” est lorsque vous prenez un crédit pour acheter quelque chose qui perd en valeur et/ou qui coûte de l’argent (voiture, vacances, meubles, le nouvel iPhone…).

En d’autres termes, quand vous dépensez l’argent qui ne vous appartient pas pour acheter quelque chose que vous n’avez pas les moyens d’avoir. C’est là que commencent les ennuis.

2 règles d’or pour faire travailler le crédit pour vous et non contre vous :

  • Osez vous endetter pour investir
  • Et ne vous endettez jamais (sauf pour un actif : entreprise, immobilier, outils pour votre activité)

Plus vous percevrez de revenus passifs, plus vous aurez confiance dans vos investissements et plus le processus des intérêts composés sera efficace. Vous venez également d’employer le mécanisme du « sentiment d’efficacité personnelle » (A. Bandura) qui consiste à renforcer ses conduites lorsqu’on est récompensé agréablement de ses efforts comme lorsque vous faites du sport et que vous perdez du poids. De surcroît, vous vous sentez utile en soutenant des entreprises ou en aidant vos proches par l’amélioration de votre qualité de vie permise par la hausse de vos revenus.

intérêts composés crowdfunding vs livret A
La magie des intérêts composés : les intérêts produisent des intérêts et ainsi de suite. Ce n’est que sur le long-terme que l’on en récolte les fruits ; il faut donc être patient.

Je ne suis cependant pas « un vendeur de rêves » mais un pragmatique, il faut des années pour se créer des revenus complémentaires.

Cela nécessite un objectif, un peu de chance, mais surtout de la discipline et de la persévérance comme dans tout domaine : « Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage ».

On ne s’enrichit pas en seulement quelques mois (quelques années peut être et encore) nonobstant on peut durant cette période acquérir des connaissances nécessaires, obtenir des méthodes et commencer à se créer des sources de revenus passifs.

Pour s’informer en anticipation et gratuitement de surcroît, vous avez Youtube ou les blogs ; dont celui de Marc ; donc plus d’excuses pour ne pas se renseigner.

Petit clin d’œil à la chaîne Youtube Zone Bourse qui publie régulièrement des vidéos éducatives sur la finance et l’investissement en général. Une mine d’or de bon sens !

« Tu vois, je te l’avais dit » : les biais de confirmation et de négativité

Je vais prendre  l’exemple extrapolé du Bitcoin : si vous aviez admettons acheté un BTC en Décembre 2017 ; au moment du premier bull-run ; il valait 16 000 euros (j’arrondis au millier près), l’année d’après, il valait 3 000 soit divisé par 5,3 ! C’est assez désagréable en effet.

Néanmoins, si vous l’aviez conservé, en Décembre 2021, vous auriez pu le revendre pour 41 000 euros soit + de 2,5 fois son prix d’achat initial !  Et quasiment multiplié par 14 si vous l’aviez acquis en 2018 !

Donc si vous honnissez le BTC ou au contraire si vous le prisez, quel fait allez-vous le plus valoriser ?

….

Quelle que soit votre réponse, le biais de confirmation est un mécanisme cognitif qui consiste à valoriser (voire à surestimer) les informations qui confirment nos certitudes et en parallèle à sous-estimer les faits qui entrent en contradiction avec nos croyances limitantes. Et comme tous les phénomènes se produisent, eh bien on a toujours raison !

Les médias mettent plus en valeur les baisses des cours plutôt que leur hausse :

« Quand la forêt pousse, pas un bruit. Quand l’arbre tombe, on l’entend »

Généraliser les périodes exceptionnelles est-elle une stratégie pour décourager les petits porteurs (même s’il n’est de si petites briques qui construisent les maisons) ?

Une baisse soudaine affectera toujours plus qu’une hausse régulière même si vous êtes toujours positif dans votre investissement. Ce biais complémentaire est celui de négativité et explique pourquoi certaines personnes revendent leurs actions à la moindre variation. En investissement, se laisser guider par ses émotions négatives comme positives, est une mauvaise idée.

Certains affirment investir alors que dans les faits ils effectuent du trading et sont souvent perdants.

Or, investir est un travail de longue haleine, un « investisseur impatient » est un oxymore : « Qui convoite les petits profits perd les grands ». On ne devient pas marathonien en une heure d’entrainement.

Ce biais se rencontre également dans l’immobilier : vous retiendrez plus les témoignages de ceux qui ont eu des locataires ne payant plus le loyer et ayant dégradé le logement que de ceux dont les occupants sont intègres. 15% des sondés concèdent avoir entendu ce retour d’expérience de proches ayant perdus de l’argent de leurs placements.

Ceux qui attendent «le bon moment pour investir », je n’ai rien contre le fait d’attendre des baisses importantes. Paradoxalement et contre intuitivement, il est préférable d’investir quand le cours baisse, c’est comme pour l’essence : mieux vaut faire le plein quand les prix sont bas.

Constatez les variations de n’importe quelle action entre mars 2020 au moment du premier confinement et maintenant (ndlr : août 2023), vous verrez les résultats. Certains investisseurs gardent des réserves importantes en cash et placent massivement lors des baisses. Mais c’est parfois une excuse à procrastination car ce n’est jamais le moment idéal (ressenti par 12% des sondés) en fin de compte : « Si et quand furent plantés, il ne poussa rien ».

Cependant, tout dépend de vos objectifs : si vous souhaitez ; par exemple pour les actions ; percevoir des dividendes ou capitaliser peu importe le cours, pour effectuer des plus-values, fixez-vous un prix auquel vous achèterez et auquel vous revendrez.

L’écueil inverse consiste à affirmer qu’il est « trop tard pour investir », je reprendrai le proverbe chinois en guise de réponse :

« Il y a deux bons moments pour planter un arbre, il y a 20 ans et maintenant »

Vous pouvez éprouver de l’appréhension, de la déception et des regrets mais ne les laissez pas vous pourrir la vie. Il y a toujours des possibilités d’investir passivement et tranquillement. Ne craignez pas le changement, évitez le misonéisme quitte à y aller progressivement, doucement mais sûrement.

Le portefeuille permanent

Plus concrètement et pour illustrer avec un modèle, Harry Browne qui était un investisseur reconnu, diversifiait son portefeuille ainsi :

le portefeuille permanent

Son modèle de portefeuille est intéressant et équilibré dans le sens où chaque actif présenté performe plus selon les périodes économiques, respectivement : les actions en période de croissance, les obligations en période de récession, l’or en période inflationniste et le cash en période déflationniste. Le principe est intéressant car il démontre que ce n’est jamais le mauvais moment pour investir selon la diversification de nos actifs.

A titre personnel, j’estime que ce modèle de portefeuille est pertinent si on souhaite se diversifier au niveau de son assurance-vie tout en investissant passivement sans avoir besoin de consulter régulièrement les cours.

Même si 25% dans l’or est excessif, il vaut mieux envisager « en même temps » une part de matières premières et remplacer le cash par les fonds en euros car l’argent (money) se dévalue sans cesse : « Cash is trash » affirme Ray Dalio (qui a également effectué un modèle dont s’est inspiré Tim Robbins). Ce modèle est également états-unien donc vous pouvez toujours rajouter une part d’immobilier.

Pour éviter de subir les conséquences des variations multiples de certains investissements ; principalement les actions et les crypto-monnaies ; la méthode du Dollar Cost Average (DCA) est indiquée. Le procédé consiste à investir régulièrement et passivement (par exemple 50 euros par mois) une certaine somme définie sur un actif. Nous y reviendrons ultérieurement.

« C’est trop risqué » : l’aversion à la perte 

Autre peur : la crainte de perdre son argent est partagée par un tiers des sujets sollicités.

« On ne fait pas d’omelettes sans casser les œufs »

Si vous avez le choix entre un placement à 3% avec un risque quasi-nul et un à 8% mais plus fluctuant, lequel choisiriez-vous ?

….

Si vous avez choisi la première option, vous êtes dans l’aversion à la perte.

La première proposition est un rendement de type Livret A, LDDS/ fonds en euros et la seconde de type actions. Les investissements des répondants confirment l’aversion à la perte, les livrets bancaires étant priorisés.

Dans quoi investissez-vous
Voici les résultats de mon petit sondage des lecteurs de Radin Malin Pas de surprise, nous sommes en France : les gens privilégient les livrets, l’immobilier en résidence principale et l’assurance-vie. Mis à part quelques crypto-enthousiastes, peu s’aventurent dans les autres types d’investissements, pourtant bien plus rémunérateurs.  Mais dès que le risque est perçu comme supérieur à zéro, on a peur et on n’investit pas. La faute aux croyances limitantes. Pourtant, laisser son argent sur un livret A, c’est perdre de l’argent à coup sûr. Alors qu’acheter des parts de fonds ETF sur un PEA en bourse, c’est prendre un risque bien léger comparé au potentiel de gain.

Or, sur le long terme, c’est le deuxième qui est le plus intéressant (dans les deux sens du terme). La preuve en image :

meilleur placement sur 50 ans
Sur le long-terme, le Livret A est certes plus rassurant mais rapporte beaucoup moins. Peut-être faut-il faire face à ses croyances limitantes et apprendre à repérer les idées qui vous permettront de mieux placer vos billes ? (Source : Le Revenu)

Bref : « La fortune ne sourit qu’aux audacieux »

Ainsi, paradoxalement, il est plus risqué de ne pas investir avec l’inflation galopante :

« Le pire des risques est de ne pas en prendre »

Même si les performances passées ne garantissent pas les performances futures, il y a tout de même une certaine fiabilité.

Concernant cette crainte de perdre votre argent, je ne vous jette pas la pierre, ni ne vous donne de leçons, à titre personnel j’ai également eu des appréhensions sur mes premiers investissements : la crainte de ne jamais être remboursé voire de perdre totalement mon capital. Ce n’est pas rationnel et compulsif, cependant, je m’en suis rétabli grâce à mes premiers remboursements. Tout investisseur à des moments de doute ou d’anxiété mais également de félicité et de satisfaction : « Il n’y a pas de roses sans épines ». Investir c’est parfois subir des piqures mais surtout récolter du miel.

Il est cependant essentiel de se former avant d’investir dans tel ou tel actif. A mon humble position, j’ai regardé des heures de vidéo et lu de nombreux ouvrages sur l’investissement ou des articles de blogs (n’est-ce pas Marc ? ^^) avant de me lancer dans l’aventure.

Néanmoins, je n’ai pas encore investi dans tous les placements (comme l’immobilier en direct). Nonobstant ça ne m’empêche pas de me renseigner en amont pour le jour où j’en aurais les moyens et surtout l’envie.

A défaut de coaching en développement personnel, n’hésitez pas également à vous faire aider par des ainés qui ont eu des placements concluants, à leur demander des conseils :

« Quand tu veux franchir la montagne, interroge celui qui en revient »

Il n’y a pas de honte à avoir des mentors, c’est même flatteur pour ces derniers d’être reconnus.

Pour en revenir au biais de négativité, vous retiendrez plus vos pertes que vos gains. Je ne vais pas mentir : les pertes arrivent ; surtout dans le trading. En réalité, l’arrogance est parfois plus préjudiciable que le manque de confiance ou la résignation. Ainsi, il est nécessaire de nuancer et de savoir surmonter les périodes d’adversité.

Je vais être transparent et vous prendre l’exemple personnel de mes placements (en Février 2023) sur Pretup, un site de prêts entre particuliers (crowdlending) :

Tableau Pretup Thomas Dupont
NB : Petit détail comptable : j’ai pratiquement placé une certaine somme mais les réinvestissant sans cesse avec les intérêts perçus, cela donne l’illusion que j’ai placé réellement plus. Alors qu’au niveau comptable/ réel, j’ai un ratio de quasi 1,5

Comme vous pouvez le constater, j’ai essuyé des pertes mais j’ai en même temps engendré des gains. Pour prendre une métaphore footballistique : Je me suis pris un but mais j’en ai mis neuf. Ou encore ; je considère les retards comme des matchs nuls ; mon équipe a obtenu 9 victoires, 2 matchs nuls et une défaite. Croyez en les statisticiens, ce sont des performances de vainqueur de championnat national. Enfin, avez-vous déjà vu un sportif rentrer au vestiaire après avoir pris un but ou prendre sa retraite après une défaite ? Même Z. Zidane n’a pas gagné tous ses matchs.

Ainsi : « Ne cessez pas de semer car quelques pigeons mangent des graines »

 « Ce n’est pas beaucoup oui mais c’est sûr » : l’illusion monétaire

Cette partie précisera les manipulations numériques ou sémantiques sur vos rendements ainsi que l’appréciation biaisée que peut en avoir votre cerveau.

Selon vous, vous gagnez plus lorsque vous avez perçu 25 euros de votre placement A ou 30 euros sur le placement B ?

La question est vite répondue.

Nonobstant, vous avez misé dans le placement A 500 euros et dans le B 1000. Ainsi, vous avez un rendement de respectivement 5% (possible sur le crowdlending) et l’autre de 3% (taux du Livret A).  Il est donc essentiel de ne pas confondre quantité et proportion dans l’estimation de la rentabilité de vos investissements (comme le prix des achats au kilo quand vous faites vos courses).

Une autre illusion dans l’appréciation de la valeur de vos actifs est qu’admettons vous placiez 100 euros sur une action en Janvier. Si je vous dis que de Juillet à Décembre, elle a fait -4,7%, ça vous donnerait envie de revendre ? Alors que si je vous précise qu’elle a fait +5% depuis Janvier, vous la conserveriez ? Dans les faits, l’action a fluctué à 110 en Juillet et valait 105 en Décembre (sans compter les dividendes perçus). Ainsi, vous restez gagnant dans la comptabilité mais vous constaterez que selon la manière dont ce taux est présenté, vous n’en avez pas la même perception et appréciation. N’oubliez pas que le taux de variation est un chiffre à relativiser et considérer sa valeur de référence initiale.

Dernière question : quel placement est le plus rentable entre un placement à 6,5% et un autre de 1,25 % ? Vous sentez le piège ? C’est voulu. Cependant, je vous ai présenté les taux d’intérêt du Livret A en respectivement 1980 et en 2009 alors qu’en parallèle l’inflation était de 13% en 1980 et de 0,1% en 2009. C’est la distinction fondamentale entre le taux nominal et réel.

Vous êtes victime de l’illusion monétaire, autre croyance limitante qui consiste à estimer moins bien la hausse générale des prix en raison de la hausse consécutive des revenus. Même si la hausse du taux distribué reste positive, vous ne percevez pas immédiatement qu’elle ne bat pas l’inflation.

⚽️ L’inflation, c’est comme au football : Il faut mettre plus de buts que de s’en prendre pour gagner.

Ainsi, il est essentiel de connaître les 3 rendements. Prenons une illustration simplifiée, vous investissez sur une obligation de 100 euros à 10% bruts sur un an. Vous êtes remboursé de 110 euros.

  • Votre rendement brut est de 10%
  • Votre rendement net de 7% (Flat-tax de 30% sur les rendements bruts) soit 107 euros
  • Votre rendement « net-net » dépend de l’inflation. Si l’inflation est de 2%, vous êtes rentable de + 5%. Par contre si elle était de 8%, vous n’auriez pas été rentable : -1% même si vous aviez obtenu votre remboursement.

Après avoir précisé les causes de vos blocages, la partie suivante exposera les possibilités d’investir afin de les dépasser.

Conclusion – Les croyances limitantes vous empêchent d’agir

Voici la fin de cette première partie. J’espère que vous avez désormais une meilleure idée des pensées limitantes qui polluent votre esprit et vous empêchent d’investir. Cela se retrouve dans le domaine personnel comme dans la sphère professionnelle. La première étape est d’identifier vos peurs et émotions négatives, prendre conscience de vos croyances limitantes et ensuite agir pour les dominer.

Dans la seconde partie, nous nous focaliserons sur les conseils pour investir efficacement.

Rendez-vous dans la seconde partie 😉

Avez-vous aimé cet article ?

Noter l'article

Note moyenne 5 / 5. Nombre de votes : 3

Aucun vote. Soyez le premier à donner votre avis !

Merci ! Si vous aimez le blog...

Vous pouvez me suivre sur les réseaux sociaux !

Laisser un commentaire

Laisser un commentaire